Le voleur de regards / Sebastian Fitzek

Le voleur de regards / Sebastian Fitzek

couverture de le voleur de regards de sebastian fitzek aux editions l archipel
Résumé : Une vague de crimes d’une cruauté sans précédent s’abat sur Berlin. Un tueur en série s’infiltre dans les foyers en l’absence du père de famille, tue la mère, enlève l’enfant et accorde un ultimatum à la police pour le retrouver. Passé cet ultimatum, l’enfant est assassiné. En référence à l’œil gauche qu’il prélève sur ses victimes, les médias lui ont attribué un surnom : le Voleur de regards… Alexander Zorbach, un ancien policier devenu journaliste, se rend sur une nouvelle scène de crime. Une mère de famille a été assassinée et son fils de 9 ans a disparu. Alexander se retrouve pris dans l’engrenage du jeu machiavélique auquel se livre le Voleur de regards, qui veut lui faire porter le chapeau. Zorbach a 45 heures pour retrouver l’enfant et prouver son innocence. Le compte à rebours est lancé…

Avis : C’est le 3e roman que je lis de l’auteur, et Sebastian Fitzek réussit encore une fois à nous offrir une histoire complètement différente des précédentes. Je dois dire que j’apprécie cela chez un écrivain. Après Tu ne te souviendras pas qui flirtait avec le paranormal et le huis clos psychologique du Briseur d’âmes, ce nouveau roman nous emmène cette fois dans le récit à rebours d’une tragique histoire de cache-cache. Et c’est ce dernier que j’ai préféré des trois.

L’amorce est assez singulière : l’auteur commence par l’épilogue… en nous disant d’arrêter notre lecture. Puis, suit le dernier chapitre et nous remontons, ainsi de suite, les chapitres un à un. L’histoire nous est contée principalement par le héros, Alexander Zorbach, un ancien policier devenu journaliste d’investigation suite à une affaire qui a mal tourné. Les faits nous étant rapportés après coup, avec la connaissance du narrateur, nous savons dès le départ qu’il n’y aura pas de happy end.

Malgré mon assertion précédente, il y a tout de même un point commun avec Tu ne te souviendras pas ; il s’agit d’un possible élément surnaturel. Celui-ci instille un grand doute sur les protagonistes. Zorbach est en effet accompagné d’Alina, une physiothérapeute aveugle qui prétend avoir la capacité de lire le passé par simple contact et qui assure avoir rencontré le Voleur de regards.

Ce livre est vraiment intrigant. On se pose de nombreuses questions tout le long. Où va-t-on ? Quoi, comment, pourquoi et surtout qui ? Alina est-elle sincère ou simule-t-elle ? J’ai imaginé divers scénarios et j’étais persuadée d’en avoir au moins un de bons, ce qui m’a certainement égarée… loin de la vérité ! Et pourtant, tout a un sens, rien n’est laissé au hasard dans le jeu enclenché par le Voleur de regards. Et si j’avais prêté plus attention aux indices distillés par l’auteur, j’aurais certainement pu deviner la solution. Et vous, saurez-vous la voir ? La fin, choc, est très réussie.

Dans les remerciements de fin, Sebastian Fitzek indique qu’il songe à reprendre ses personnages pour son prochain roman. J’espère grandement qu’il le fera !

« J’ignore comment ces lignes vous sont tombées sous les yeux. Tout ce que je sais, c’est qu’elles ne vous sont pas destinées. Le procès-verbal de l’horreur ne devrait jamais tomber dans les mains de quiconque. Même pas celles de votre pire ennemi. »

Roman traduit par Jean-Marie Argelès – Édité par l’Archipel 
Merci aux éditions l’Archipel pour cette lecture

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