Malheureusement, j’ai rapidement déchanté en tournant les pages de ce volume. Premièrement, parce que je me suis ennuyée. Le rythme est lent, et l’histoire terne est tout sauf palpitante, alors que je pensais avoir affaire à un thriller. Deuxièmement, parce que l’ambiance qui se dégage de cette BD est assez malsaine. En cela, les auteurs ont parfaitement réussi leur travail. Sous-jacent au récit, on voit se dessiner petit à petit le mal être et la descente aux enfers de l’héroïne. Tout transparaît : sa tristesse, sa dépression… Mais tout ce pessimisme et ce spleen deviennent vite lassants. Même les jeunes japonaises délurées, ces otaku qui aiment se déguiser, n’arrivent pas à rendre cette BD plus joyeuse et attractive.
Du côté du scénario, je n’ai pas été non plus été très emballée. Marazano lance de nombreuses pistes afin de nous perdre et mieux nous induire en erreur sur l’identité du meurtrier. Mais, tout cela est mal ficelé et trop prévisible, car dès le début, on devine les intentions des auteurs. C’est d’ailleurs assez décevant.
Enfin, je n’ai pas trouvé le sujet des plus intéressants, surtout que l’histoire est assez mal amenée. Les dessins, eux non plus, n’ont pas réussi à me séduire outre mesure. Je suis vraiment déçue par cette BD, de laquelle j’attendais beaucoup mieux. Mais peut-être est-cela le problème, trop d’attentes.