Le marquis et la gouvernante / Barbara Cartland

Le marquis et la gouvernante / Barbara Cartland

couverture de Le marquis et la gouvernante de Barbara Cartland

Quatrième de couverture : Fille d’un modeste pasteur, la jolie Lara rêve de devenir un écrivain à succès. Dans l’esquisse de son premier roman figurent déjà un noble prince charmant, une timide gouvernante et, autour d’eux, la ronde d’un monde brillant… dont Lara ignore tout. Aussi saisit-elle, sans hésiter, l’occasion qui s’offre à elle de remplacer une amie comme gouvernante auprès de la nièce du marquis de Keyston. Si la petite est exquise, Lara est choquée par le monde  » brillant  » du château, qui lui paraît bien frivole et pervers. Et que penser du marquis, cynique et railleur, quand le cœur bat si fort ?

Avis : Je vous rassure, je ne me suis pas réveillée un matin en me disant « Tiens, j’ai envie de lire un Barbara Cartland aujourd’hui ! ». Ce sont les filles d’ABFA qui m’y ont obligé pour le défi lecture (avec couteau sous la gorge et tout). J’avoue, au contraire de certaines de mes camarades qui ont voulu se débarrasser de la chose dès le début, que je l’avais gardé pour la fin, au cas où je n’arriverais pas à lire dans les temps les 19 autres titres qu’il y avait devant. Seulement voilà, j’ai fini (youpi !) et il était temps d’y passer.

Lara est une jeune fille naïve et sûre d’elle. Pauvre, elle rêve de devenir écrivain afin de gagner de l’argent. Elle va même jusqu’à se comparer aux sœurs Brönte ! Elle a d’ailleurs déjà une idée bien précise en tête. Son sujet ? Les gouvernantes. « L’héroïne serait pauvre mais très belle. Elle trouverait un poste dans une noble famille et elle finirait par épouser le duc – un veuf, bien entendu. Ils seraient heureux jusqu’à la fin de leurs jours. ». Et voilà, vous avez le résumé du livre. Les seules différences tiennent au titre de l’amoureux transi (marquis) et à son statut marital (célibataire endurci). Lara n’a encore écrit que 2 chapitres, mais elle est persuadée qu’elle fera fortune avec cette histoire ! Vous me direz, Barbara Cartland l’a bien fait, elle !

Alors, en 150 pages on n’a pas le temps de fouiller, ni le caractère des personnages, ni l’intrigue (quelle intrigue ?), donc tout reste simple et vite expédié. Les protagonistes sont esquissés en 2 coups de crayons : la jolie héroïne intelligente et sûre d’elle, le marquis froid et impressionnant, la nourrice jalouse de ses prérogatives, la petite fille au talent incompris jusqu’à ce que Lara arrive (ben tiens !), l’ami pervers qui ne pense qu’à culbuter la gouvernante dans l’ombre, etc.

Et bien sûr, c’est niais à souhait ! Pour Lara, le marquis fait partie des « vilains » car il a une cohorte de maîtresses. Et comme toute jeune fille bien éduquée de l’époque victorienne qui se respecte, elle confond le désir et l’amour. La première fois qu’il l’embrasse, elle se rend compte qu’elle l’aime « depuis longtemps »… alors qu’elle le connait depuis 8 jours ! Et rappelez-vous que 2 pages plus tôt, c’était un « vilain ». Mais le plus surprenant, c’est qu’en l’espace de ces 8 jours – et 4 conversations – elle a réussi à conquérir le cœur du marquis, cet indécrottable célibataire ! Tout se finit donc comme elle l’avait prévu dans son roman : ils se marièrent, eurent beaucoup d’enfants, et furent heureux jusqu’à la fin de leur vie.

À bon entendeur… salut !

Roman traduit par Gabriel Pospisil – Édité par J’ai lu

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