Et puis Paulette… / Barbara Constantine

Et puis Paulette… / Barbara Constantine

couverture de et puis paulette de barbara constantine

Résumé de l’éditeur : Ferdinand vit seul dans sa grande ferme vide. Et ça ne le rend pas franchement joyeux. Un jour, après un violent orage, il passe chez sa voisine avec ses petits-fils et découvre que son toit est sur le point de s’effondrer. À l’évidence, elle n’a nulle part où aller. Très naturellement, les Lulus (6 et 8 ans) lui suggèrent de l’inviter à la ferme. L’idée le fait sourire. Mais ce n’est pas si simple, certaines choses se font, d’autres pas…
Après une longue nuit de réflexion, il finit tout de même par aller la chercher.
De fil en aiguille, la ferme va se remplir, s’agiter, recommencer à fonctionner. Un ami d’enfance devenu veuf, deux très vieilles dames affolées, des étudiants un peu paumés, un amour naissant, des animaux. Et puis, Paulette…

Avis : J’avais adoré les deux précédents romans de l’auteur, et j’avais donc beaucoup d’impatience à me replonger dans un œuvre écrite par Barbara Constantine. Malheureusement, j’ai été assez déçue par cette lecture, car j’y ai noté nombre de défauts.

J’ai trouvé, tout d’abord, que dans la première partie du livre, le style d’écriture de l’auteur était assez enfantin et j’ai donc eu beaucoup de mal à rentrer dans l’histoire. Ensuite, l’auteur a multiplié les coïncidences heureuses : tous les événements s’emboitaient trop facilement et à la perfection. Cela donne le sentiment d’avoir une œuvre surfaite, irréaliste, une histoire destinée à être racontée à des enfants car, quoi qu’il arrive, tout finit bien et pour le mieux de tous. Un vrai conte de Perrault. Le dernier point qui m’a chagriné dans cette lecture, c’est d’avoir l’impression d’avoir affaire à un roman doux, gentil et mielleux, mais que l’auteur voulait rendre plus terre à terre en rajoutant des faits et éléments, âpres et sombres. Ces ajouts sont trop rudes et marqués, et choquent car ils tranchent trop avec le reste du récit. L’auteur aborde ainsi la violence, le déni de grossesse,… Suite à de nombreuses pages de tendresse et de bonheur partagé, ce contraste est trop fort et dérangeant.

Sinon, dans l’ensemble, l’histoire en elle-même, comme les précédentes de l’auteur, est une œuvre touchante, charmante et émouvante. Elle mise toujours sur ses fétiches du début : un chat, des grands-parents gâteaux, des adorables petits enfants et surtout, le goût du renouveau et du changement de la part de ses personnages. Toutefois, j’ai été moins touchée et moins émue par ce roman. Je n’ai pas non plus apprécié les divers personnages présentés.

Ce livre est en dessous de mes attentes. Il manque de profondeur dans les sentiments et dans les faits. Certains points ne sont que peu ou pas abordés. Ainsi, des noms de protagonistes sont évoqués dans le roman, mais l’auteur ne prend pas la peine de nous étayer leurs identités. Nous savons tout au plus que ce sont des connaissances des personnages principaux.

Comme vous l’avez compris, j’ai trouvé à ce roman de trop nombreux défauts, qui ne m’ont pas permis de l’apprécier. Je me suis même ennuyée parfois en le lisant. Ce n’est donc pas le meilleur des livres de Barbara Constantine, mais j’espère et j’attends beaucoup du prochain.

Roman édité par les éditions Calmann-Lévy

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